L'association Veille au grain-Bourgogne, le collectif 21 ″Action
citoyenne pour une Côte d’Or sans OGM ni pesticides" et l'association
Quetigny-Environnement vous invitent à la conférence intitulée
"Les polluants chimiques et les
OGM dans l'alimentation :
les effets sur la santé et la
détoxification, l'intérêt du bio"
par le Docteur Joël Spriroux de
Vendômois, président du CRIIGEN (Comité de Recherche et d’Information
Indépendantes sur le génie Génétique). Elle aura lieu:
salle Mendès France à
Quetigny, mercredi 13 novembre à 20 h.
Le scandale de la nourriture industrielle, voilà un sujet prioritaire
absent des discours de nos élus censés nous représenter. La nourriture
industrielle est toxique à long terme pour notre organisme et les pouvoirs
publics ne font rien pour améliorer la qualité des aliments.
L’agro-alimentaire a tout pouvoir et, au détriment de la santé de la
population, elle s’intéresse avant tout à ses bénéfices.
Un changement alimentaire radical
s'est produit avec l'alimentation industrielle. Tous les produits ont subit un
traitement chimique ou sont irradiés. On trouve de plus en plus dans
l’alimentaire des nanomatériaux, des additifs neurotoxiques, des
exhausteurs de goût. Si nos centenaires ont vécu dans un environnement
sain, ont mangé bio sans le savoir, la malbouffe fait craindre une dégradation
importante de la santé pour les jeunes générations nourries trop souvent de ces
"plats tout préparés" avec trop de sel, trop de sucre, mais
aussi des acides gras et divers "améliorants"… Aux nombreux
additifs, du type colorant, conservateurs, exhausteurs de goût, gélifiant
s’ajoutent, dans ces préparations, des "nanoparticules" pour
donner un moelleux plus durable aux gâteaux, des microcapsules de dyoxide de
titane, de sillicates d'aluminium pour empêcher l'agglutination des aliments en
poudre. D’autres problèmes de santé proviennent des emballages
alimentaires (Bisphénol A, phtalates dans les plastiques) ou de
l'environnement (PCB, mercure dans les rivières polluées aussi par
les effluents des élevages industriels, contenants des
antibiotiques, des hormones de croissances et des perturbateurs
endocriniens). Viennent en plus les problèmes d’interactions entre les
différents pesticides et autres fongicides qui s’accumulent dans les aliments
dont l’impact négatif sur la santé, à force de les cumuler, n’est plus à
démontrer. Depuis 50 ans nous assistons à une augmentation impressionnante
de pathologies lourdes et insidieuses : maladies immunitaires, malformations
néonatale, fertilité en baisse et stérilité, maladies vasculaires, maladies
neuro dégénératives, explosion des cancers, obésité et hyperactivité chez
les enfants …
Les risques toxicologiques sont
cachés par les industriels. Aucune réglementation n'existe sur ces nouveaux
composants de notre alimentation dont personne ne connait les effets. L’opacité
demeure sur les tests toxicologiques et les instances d’accréditation
persistent dans leur laxisme.
La récente publication du Professeur
Séralini sur le maïs OGM NK 603 et le Roundup dont le Docteur Joël Spriroux de
Vendômois est l'un des coauteurs en est un exemple emblématique.